Salut les gens ! 
Pour étoffer un peu le lore du serveur, j’ai décidé d’écrire sur le style architectural de Bar-sur-plaine.
Voici bientôt 6 mois que notre bon roi m’a confié la tache de transformer ce modeste village en petite bourgade dotée de son propre château, dans le but d’assoir la présence royale dans le sud.
Au fur et à mesure de la reconstruction, j’ai volontairement développé un style architectural propre à cette région, afin de varier l’apparence des innombrables constructions qu’accueille désormais cette map, et de donner un peu de cachet à cette nouvelle petite ville.
J’ai donc sélectionné des caractéristiques générales spécifiques de ce qui deviendra le style barois, telles que les arches, les matériaux de couleur, etc.
Mais maintenant que la ville est quasi-terminée, je me suis rendu compte qu’au fur et à mesure de la construction, j’avais créé non pas une mais plusieurs variantes d’un même style architectural.
C’est donc rétrospectivement que j’ai identifié ces variantes dont je n’avais pas réellement conscience lors de la construction, vous pouvez donc considérer ça comme du « lore émergeant »
Et je précise que les raisons qui ont conduit à l’évolution architecturale de la ville, et que je décris plus bas, sont en fait bien réelles, mais ce n’est que maintenant que j’arrive à les identifier.
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Caractéristiques générales
Malgré les variations qui ont pu naitre au fur et à mesure de l’évolution architecturale de la ville, le style de Bar-sur-plaine peut aisément être identifié grâce à la récurrence de certains éléments qui lui sont propres.
L’élément le plus caractéristique du style barois est sans nul doute le recours répété aux motifs d’arches et de voutes romanes appréciées pour le relief qu’elles donnent aux constructions. Ces motifs se retrouvent quasi systématiquement dans les premiers niveaux d’élévations des maisons, mais aussi dans les remparts de la ville et du château d’Ebur, jusqu’à la forme arrondie de nombreuses toitures. Ces arches autorisent également l’aménagement de nombreuses promenades sous arcades permettant aux habitants de s’abriter momentanément du soleil méridional qui, s’il est loué pour la vigueur qu’il apporte aux vignes, peut parfois s’avérer particulièrement rude. Ainsi, le visiteur aura l’occasion de noter que de nombreuses habitations sont dotées de jardins et de galeries ouvertes appréciés pour leur fraicheur.
L’emploi de couleurs chaudes et claires constitue une norme tacite se traduisant par le recours à des matériaux tels que l’argile blanche, jaune ou rouge, mais aussi à des essences de bois colorées comme l’acacia et l’acajou, ce dernier se retrouvant souvent dans la toiture. À l’inverse, le bois noir est quasi absent des constructions locales, de même que le bouleau, utilisé pour les pans de murs mais pas pour les couvertures.
Le grès est également un matériau particulièrement apprécié pour la clarté qu’il apporte aux murs des étages inférieurs trop souvent plongés dans l’ombre, notamment du fait de la récurrence des voutes qui créent des renfoncements dans la maçonnerie. II demeure cependant une ressource rare et onéreuse privilégiée pour les constructions de bâtiments de prestige.
Enfin, c’est à Bar-sur-plaine que l’on retrouve les seules constructions du continent intégrant des éléments en os, matériau considéré comme extrêmement prestigieux ornant les murs du palais d’Ebur ainsi que ceux des remparts de la ville, et dont la spécificité locale est à l’origine du surnom de « Plaine des os » attribué à la région.
> Le style barois classique
Premier des styles adoptés lors de la construction de la ville, le style barois classique se caractérise par un recours à des matériaux de construction communs et peu onéreux, dont le choix a été imposé par la précarité économique propre au début de la reconstruction.
La pierre est généralement préférée pour les premiers niveaux d’élévation, tandis que les étages sont exclusivement fais de bois, et l’alternance des essences permet d’offrir une certaine variété dans les couleurs employées malgré le faible nombre de ressources à disposition.
Les toits adoptent quant à eux la forme quasi arrondie typique de la région, qui permet de réduire le coût en matériaux de la charpente sans susciter de problèmes d’évacuation de l’eau de pluie du fait des faibles précipitations dues au climat méridional.
L’auberge du Soldat Blanc (rue du Castrum), l’un des tous premiers bâtiments construits derrière les nouveaux remparts, est un exemple typique de style barois classique.
Puisqu’il s’agit du premier adopté, le style barois classique se retrouve essentiellement dans la partie ouest de la ville, siège du début de la reconstruction.
Certains bâtiments ont par ailleurs été rénovés afin d’adopter le style barois moderne, ce qui tend à faire disparaitre peu à peu le style classique jugé aujourd’hui trop terne.
> Le style barois moderne
Aujourd’hui le style le plus répandu à Bar-sur-plaine, en particulier dans le centre et l’est de la ville, le style barois moderne naquit grâce au développement économique progressif de la région, permettant aux architectes l’accès à des matériaux importés de diverses régions du royaume.
L’argile, extraite des alentours de la Plaine des os mais aussi des mesas de l’extrême nord du royaume, ainsi que le grès en provenance de la région de Marlarce, sont les deux principaux matériaux faisant leur apparition dans la ville.
Les habitations construites selon ce style adoptent des caractéristiques plus proches de celles que l’on peut retrouver à Amida, tel que le recours à de l’argile blanche et à des poteaux en sapin, des systèmes d’encorbellement permettant de gagner de l’espace tout en donnant un certain relief aux constructions, ainsi que des toits pentus impliquant certes plus de contraintes techniques mais donnant aux maisons une allure plus imposante.
Ce style de charpente permet également de disposer de suffisamment d’espace pour aménager un étage supplémentaire, dont les murs sont généralement faits de briques dépourvues d’enduit.
Tous ces éléments se retrouvent par ailleurs dans la maison de Talerce (place du Jet d’eau), usurier originaire d’Amida ayant construit sa demeure selon le style propre à la capitale, ce qui eut une influence non négligeable sur le développement urbain de Bar, les habitants locaux cherchant à imiter ce style considéré comme particulièrement prestigieux.
Au-delà de cette influence, l’arrivée de l’argile cuite et du grès (ce dernier étant exclusivement réservé aux rez-de-chaussée à l’exception notable du Palais des Vignes) permis aux architectes de parer les bâtiments barois de couleurs plus vives et plus claires, conformément au style initialement prévu.
La maison de Peyréan, aux Perrières, possède la plupart des caractéristiques du style moderne.
> Le style néo-barois
Ultime évolution de l’architecture baroise, le style néo-barois se retrouve dans encore assez peu de bâtiments, mais demeure néanmoins facilement identifiable.
Le bâtiment de la corporation des vignerons (place du Lavoir), première construction à adopter le style néo-barois.
Né d’une volonté de se démarquer du style moderne jugé trop répandu et offrant peu de variations par rapport à l’architecture typique d’Amida, le stylé néo-barois propose de nouvelles idées voulues comme spécifiques à la ville, exaltant la richesse de cette dernière par le recours à des matériaux onéreux parés de couleurs vives et chaudes.
Les toits en tuiles à faible pente font ainsi leur apparition, permettant de recouvrir de grands espaces sans nécessiter la construction d’une charpente trop lourde. Ce type de toiture ayant souvent pour effet de couvrir la partie haute des murs, les fenêtres disposent de peu d’ouverture, ce qui permet parfois de se passer de vitres et de faciliter la circulation de l’air, nécessaire au rafraichissement des maisons intensément chauffées par le climat local.
L’argile cuite de couleur vive (en particulier jaune) est quant à elle davantage mise en avant que dans les constructions précédentes, et les poteaux de bois s’espacent pour laisser apparaître de grands pans de murs colorés. Enfin, ce style donne une place importante à la végétation, en particulier la vigne, symbole du développement économique de la ville, qu’on laisse grimper sur des pans de murs entiers. Le vert de la végétation offre ainsi un contraste apprécié avec les couleurs chaudes caractéristiques du style néo-barois.
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Voilà, il y aurait certainement d’autres choses à dires, vu notamment que j’ai essentiellement parlé ici d’architecture « civile », sans trop m’attarder sur le château, aux remparts, etc.
Ça viendra peut-être mais pour le moment j’estime avoir assez brodé
Pour étoffer un peu le lore du serveur, j’ai décidé d’écrire sur le style architectural de Bar-sur-plaine.
Voici bientôt 6 mois que notre bon roi m’a confié la tache de transformer ce modeste village en petite bourgade dotée de son propre château, dans le but d’assoir la présence royale dans le sud.
Au fur et à mesure de la reconstruction, j’ai volontairement développé un style architectural propre à cette région, afin de varier l’apparence des innombrables constructions qu’accueille désormais cette map, et de donner un peu de cachet à cette nouvelle petite ville.
J’ai donc sélectionné des caractéristiques générales spécifiques de ce qui deviendra le style barois, telles que les arches, les matériaux de couleur, etc.
Mais maintenant que la ville est quasi-terminée, je me suis rendu compte qu’au fur et à mesure de la construction, j’avais créé non pas une mais plusieurs variantes d’un même style architectural.
C’est donc rétrospectivement que j’ai identifié ces variantes dont je n’avais pas réellement conscience lors de la construction, vous pouvez donc considérer ça comme du « lore émergeant »
Et je précise que les raisons qui ont conduit à l’évolution architecturale de la ville, et que je décris plus bas, sont en fait bien réelles, mais ce n’est que maintenant que j’arrive à les identifier.
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Caractéristiques générales
Malgré les variations qui ont pu naitre au fur et à mesure de l’évolution architecturale de la ville, le style de Bar-sur-plaine peut aisément être identifié grâce à la récurrence de certains éléments qui lui sont propres.
L’élément le plus caractéristique du style barois est sans nul doute le recours répété aux motifs d’arches et de voutes romanes appréciées pour le relief qu’elles donnent aux constructions. Ces motifs se retrouvent quasi systématiquement dans les premiers niveaux d’élévations des maisons, mais aussi dans les remparts de la ville et du château d’Ebur, jusqu’à la forme arrondie de nombreuses toitures. Ces arches autorisent également l’aménagement de nombreuses promenades sous arcades permettant aux habitants de s’abriter momentanément du soleil méridional qui, s’il est loué pour la vigueur qu’il apporte aux vignes, peut parfois s’avérer particulièrement rude. Ainsi, le visiteur aura l’occasion de noter que de nombreuses habitations sont dotées de jardins et de galeries ouvertes appréciés pour leur fraicheur.
L’emploi de couleurs chaudes et claires constitue une norme tacite se traduisant par le recours à des matériaux tels que l’argile blanche, jaune ou rouge, mais aussi à des essences de bois colorées comme l’acacia et l’acajou, ce dernier se retrouvant souvent dans la toiture. À l’inverse, le bois noir est quasi absent des constructions locales, de même que le bouleau, utilisé pour les pans de murs mais pas pour les couvertures.
Le grès est également un matériau particulièrement apprécié pour la clarté qu’il apporte aux murs des étages inférieurs trop souvent plongés dans l’ombre, notamment du fait de la récurrence des voutes qui créent des renfoncements dans la maçonnerie. II demeure cependant une ressource rare et onéreuse privilégiée pour les constructions de bâtiments de prestige.
Enfin, c’est à Bar-sur-plaine que l’on retrouve les seules constructions du continent intégrant des éléments en os, matériau considéré comme extrêmement prestigieux ornant les murs du palais d’Ebur ainsi que ceux des remparts de la ville, et dont la spécificité locale est à l’origine du surnom de « Plaine des os » attribué à la région.
> Le style barois classique
Premier des styles adoptés lors de la construction de la ville, le style barois classique se caractérise par un recours à des matériaux de construction communs et peu onéreux, dont le choix a été imposé par la précarité économique propre au début de la reconstruction.
La pierre est généralement préférée pour les premiers niveaux d’élévation, tandis que les étages sont exclusivement fais de bois, et l’alternance des essences permet d’offrir une certaine variété dans les couleurs employées malgré le faible nombre de ressources à disposition.
Les toits adoptent quant à eux la forme quasi arrondie typique de la région, qui permet de réduire le coût en matériaux de la charpente sans susciter de problèmes d’évacuation de l’eau de pluie du fait des faibles précipitations dues au climat méridional.
L’auberge du Soldat Blanc (rue du Castrum), l’un des tous premiers bâtiments construits derrière les nouveaux remparts, est un exemple typique de style barois classique.
Puisqu’il s’agit du premier adopté, le style barois classique se retrouve essentiellement dans la partie ouest de la ville, siège du début de la reconstruction.
Certains bâtiments ont par ailleurs été rénovés afin d’adopter le style barois moderne, ce qui tend à faire disparaitre peu à peu le style classique jugé aujourd’hui trop terne.
> Le style barois moderne
Aujourd’hui le style le plus répandu à Bar-sur-plaine, en particulier dans le centre et l’est de la ville, le style barois moderne naquit grâce au développement économique progressif de la région, permettant aux architectes l’accès à des matériaux importés de diverses régions du royaume.
L’argile, extraite des alentours de la Plaine des os mais aussi des mesas de l’extrême nord du royaume, ainsi que le grès en provenance de la région de Marlarce, sont les deux principaux matériaux faisant leur apparition dans la ville.
Les habitations construites selon ce style adoptent des caractéristiques plus proches de celles que l’on peut retrouver à Amida, tel que le recours à de l’argile blanche et à des poteaux en sapin, des systèmes d’encorbellement permettant de gagner de l’espace tout en donnant un certain relief aux constructions, ainsi que des toits pentus impliquant certes plus de contraintes techniques mais donnant aux maisons une allure plus imposante.
Ce style de charpente permet également de disposer de suffisamment d’espace pour aménager un étage supplémentaire, dont les murs sont généralement faits de briques dépourvues d’enduit.
Tous ces éléments se retrouvent par ailleurs dans la maison de Talerce (place du Jet d’eau), usurier originaire d’Amida ayant construit sa demeure selon le style propre à la capitale, ce qui eut une influence non négligeable sur le développement urbain de Bar, les habitants locaux cherchant à imiter ce style considéré comme particulièrement prestigieux.
Au-delà de cette influence, l’arrivée de l’argile cuite et du grès (ce dernier étant exclusivement réservé aux rez-de-chaussée à l’exception notable du Palais des Vignes) permis aux architectes de parer les bâtiments barois de couleurs plus vives et plus claires, conformément au style initialement prévu.
La maison de Peyréan, aux Perrières, possède la plupart des caractéristiques du style moderne.
> Le style néo-barois
Ultime évolution de l’architecture baroise, le style néo-barois se retrouve dans encore assez peu de bâtiments, mais demeure néanmoins facilement identifiable.
Le bâtiment de la corporation des vignerons (place du Lavoir), première construction à adopter le style néo-barois.
Né d’une volonté de se démarquer du style moderne jugé trop répandu et offrant peu de variations par rapport à l’architecture typique d’Amida, le stylé néo-barois propose de nouvelles idées voulues comme spécifiques à la ville, exaltant la richesse de cette dernière par le recours à des matériaux onéreux parés de couleurs vives et chaudes.
Les toits en tuiles à faible pente font ainsi leur apparition, permettant de recouvrir de grands espaces sans nécessiter la construction d’une charpente trop lourde. Ce type de toiture ayant souvent pour effet de couvrir la partie haute des murs, les fenêtres disposent de peu d’ouverture, ce qui permet parfois de se passer de vitres et de faciliter la circulation de l’air, nécessaire au rafraichissement des maisons intensément chauffées par le climat local.
L’argile cuite de couleur vive (en particulier jaune) est quant à elle davantage mise en avant que dans les constructions précédentes, et les poteaux de bois s’espacent pour laisser apparaître de grands pans de murs colorés. Enfin, ce style donne une place importante à la végétation, en particulier la vigne, symbole du développement économique de la ville, qu’on laisse grimper sur des pans de murs entiers. Le vert de la végétation offre ainsi un contraste apprécié avec les couleurs chaudes caractéristiques du style néo-barois.
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Voilà, il y aurait certainement d’autres choses à dires, vu notamment que j’ai essentiellement parlé ici d’architecture « civile », sans trop m’attarder sur le château, aux remparts, etc.
Ça viendra peut-être mais pour le moment j’estime avoir assez brodé
Last edited by DaftPixel on Wed Oct 18, 2017 8:57 pm; edited 2 times in total
